Revenu dans sa cellule, il fut surpris d’y voir son codétenu ayant à la main un volume semblable à celui qu’il venait de refuser. Sa surprise fut encore plus grande quand son compagnon lui avoua qu’il ne savait pas lire, mais qu’il espérait bien que José accepterait de lui faire la lecture de quelques passages.
Que faire, refuser à nouveau de prendre ce livre qui ne l’intéressait pas? Il était bien ennuyé, mais pour faire plaisir au détenu qui partageait sa cellule, il accepta de lui rendre ce service.
Il commença à lire l’évangile de Matthieu. Au bout d’un moment, il regarda son compagnon, et constata que celui-ci s’était endormi. José allait-il arrêter de lire ? Non, car poussé par la curiosité, et l’intérêt qu’il prenait à cette lecture, il poursuivit celle-ci… toute la nuit !
Une semaine plus tard, il eut l’occasion de revoir les visiteurs de prison. Il courut vers eux pour leur dire: “maintenant vous pouvez m’appeler frère !”. Il leur expliqua alors que par la lecture de la Bible, Dieu avait parlé à son cœur et à sa conscience :
”J’ai compris qu’il fallait que je lui dise, sans rien cacher, ce qu’avait été ma vie de criminel. Ce qui m’en a donné la force, c’est cette bonté du Christ présente à toutes les pages de l’évangile, et ce qu’il a dit :
“Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi”.
Quelle joie du pardon et quelle paix m’ont envahi quand Jésus-Christ est devenu mon Sauveur et mon Seigneur”.
José avait trouvé en Dieu, par la foi en Jésus-Christ, l’assurance du pardon et de la vie éternelle. Une fois sorti de prison, transformé, il n’eut qu’un désir : parler aux autres de ce que Jésus-Christ avait fait dans sa vie, témoignant ainsi de la véracité de cette affirmation de la Bible qui déclare:
«Si quelqu’un se confie en Christ, il devient une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.»