En fin de journée, le jury délibère, et à la stupéfaction générale, c’est le deuxième compétiteur qui remporte le prix pour ce concours. Celui qui semblait le plus énergique se rendit auprès de son concurrent pour lui exprimer son incompréhension devant ce résultat inattendu : «Je n’y comprends rien, lui dit-il, j’ai travaillé plus longtemps et plus durement que toi, je me suis privé de manger… et pourtant c’est toi qui as gagné !».
Le vainqueur de l’épreuve lui dit alors :
«C’est que pendant ma pause, j’ai aussi aiguisé ma hache».
Cet homme avisé avait pris une avance invisible pour le spectateur non averti : il avait refait ses forces par le repos et l’alimentation, et avait accru le tranchant de son outil en l’aiguisant à nouveau. Son action était donc devenue beaucoup plus efficace que celle de son adversaire qui non seulement avait accumulé la fatigue, mais dont l’instrument au tranchant émoussé était devenu moins performant.
Cette petite anecdote ne peut-elle pas nous servir dans l’orientation de notre vie? Tous les hommes veulent être heureux. Mais quel chemin suivre? Quelles décisions prendre ? Profiter de la vie frénétiquement, le plus possible, autant que les occasions se présentent, est-il le choix le plus judicieux ? Ne nous faut-il pas au contraire parfois nous arrêter, nous ressourcer, faire le point, méditer ?
Le vrai bonheur, durable, authentique, est possible. La Bible nous en montre le chemin. Dieu le propose à tous les hommes. Il suffit de le lui demander, de venir à lui dans la foi en Jésus, le Christ, dans une prière d’humilité, de repentance, pour se mettre à son écoute et suivre le chemin qu’il nous indique. Jésus, le Sauveur des hommes, a dit : «Je suis le chemin la vérité et la vie, nul ne vient au Père (à Dieu) que par moi» (La Bible).
F.K.
