Ce devait être une fête populaire de l’observation d’un phénomène naturel, un grand moment de pédagogie – une belle «leçon de choses» aurait-on dit naguère – et un moment d’émotion partagée…
L’éclipse solaire du 9 avril dernier – il faut fouiller notre mémoire, rendue de plus en plus courte par la cascade événementielle dont on nous douche quotidiennement l’esprit – fut presque totalement éclipsée… par les nuages, certes, mais pas seulement…
Et la déception fut à la mesure de l’enthousiasme anticipatoire que les médias avaient créé en faisant «monter la mayonnaise» de jour en jour avant l’apparition du phénomène cosmique.
Elle le fut plus encore dans bien des écoles, et pour cause…