Le panier maintenant était vide. Quelques heures auparavant, il était plein de fleurs. Mais la dame qui le portait les avait distribuées à de pauvres gens à qui cela avait fait bien plaisir. Dans la noirceur du monde, un peu de couleur, accompagnée d’un sourire et d’une parole encourageante, pouvait réchauffer les cœurs.
En fait le panier n’était pas vraiment vide, il restait une petite fleur de chèvrefeuille coincée dans l’osier. Elle était belle, et sentait encore bien bon. Allait-elle la jeter? Non, sur les marches d’un escalier, une jeune fille s’était assoupie. La dame en essayant de faire le moins de bruit possible, déposa cette fleur sur ses genoux. Le plus extraordinaire, c’est que l’on connaît la suite de l’histoire!
Cette jeune fille, quand elle ouvrit les yeux, vit la fleur, sentit son odeur, qui la transporta quelques mois plus tôt chez elle, où il y avait du chèvrefeuille en abondance. Mais pour elle, c’était la rue maintenant. Elle avait cru trouver la liberté en quittant le domicile familial, mais elle n’avait trouvé que la souffrance et la faim.
Cette fleur lui parlait d’un bonheur disparu, mais elle lui disait aussi: «Retourne à la maison», «retourne chez tes parents». Elle prit la décision de revenir chez elle, où bien sûr, elle fut accueillie avec des transports de joie.
Quelquefois, il peut arriver que l’on trouve sur notre chemin de tels petits signes qui nous parlent. «Retourne chez toi», «Reprends le droit chemin», «Ne t’avance pas sur une voie qui ne t’apportera que regrets et douleur». Ou encore, «Reviens à Dieu», «Cherche le chemin du pardon et du vrai bonheur».
La Bible nous dit que celui-ci ne se trouve qu’en Dieu. Les évangiles témoignent que Dieu nous aime et qu’en Jésus-Christ, son Fils, il peut nous conduire, nous transformer, donner à notre vie un nouveau départ. Il suffit d’aller à lui dans une prière qui vient du cœur, prière de repentance et de foi, car, dit la Bible, «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, voici tout est devenu nouveau».
F.K.
