Notre région est même la première de France où il fait bon vivre, si l’on en croit le jugement que les Français portent sur la région où ils habitent…
Les résultats de la récente enquête menée par le cabinet Elabe et l’Institut Montaigne pour leur deuxième «Baromètre des territoires», sont venus confirmer et même amplifier ceux du précédent sondage réalisé voici trois ans.
Et les chiffres sont éloquents :
80% des Bretons se disent heureux de vivre en Bretagne (8% de plus qu’en 2018) et 78% d’entre eux se déclarent attachés à leur région, la moitié espérant également que leurs enfants y vivront à leur tour…
Ces chiffres record placent la Bretagne en tête des régions les plus appréciées de leurs habitants, loin devant celles qui étaient encore récemment les plus prisées, puisque ses dauphines du sud de la France, telles que Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse ne recueillent que 64% des suffrages de leurs résidents, et l’Occitanie 63%.
En Bretagne, presque tout plaît aux Bretons : 69% sont attachés à leur département, 61% à leur commune et à leur village, 60% placent en tête des critères d’appréciation leur cadre de vie, en particulier les paysages bretons, 43% citent la situation écologique et l’environnement préservé… Et 30% leur voisinage et les autres Bretons.
Même le climat trouve grâce à leurs yeux, puisqu’il ne constitue un défaut que pour 34% des Bretons, ce dont on pouvait se persuader sans sondage, car chacun sait qu’il ne pleut pas vraiment sur les vrais Bretons même s’il pleut parfois en Bretagne !…
Mais la Bretagne ne plaît pas qu’aux Bretons : déjà quatrième région la plus attractive de France en 2019, elle a bénéficié plus que la plupart de l’exode urbain accéléré par la pandémie du Covid19, avec une augmentation de 29% des recherches de résidences depuis l’extérieur de la région en 2021, loin devant PACA, les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine…
Avec ce que certains ont appelé «la ruée vers l’ouest», le solde migratoire de la Bretagne est désormais positif, une belle «revanche» sur l’histoire et les exodes massifs du XXe siècle !
Enfin, les sociologues expliquent cet enracinement breton par les réalités d’un «bien vivre» effectif, fait de qualité de l’environnement, de solidarité humaine, de relative sécurité…
Une qualité de vie qu’il appartient à tous de préserver !