«Dans l’escrime, j’apprécie en particulier cette vieille et bonne tradition d’aller saluer son adversaire au début et à la fin d’un combat. Cette éthique sportive apprend aux plus jeunes que l’adversaire n’est pas un ennemi, qu’on va le combattre dans les règles, avec fair-play. C’est ce que signifie cette salutation, comme celle que l’on adresse à l’arbitre pour marquer le respect de la règle et de la fonction de celui qui est chargé de l’appliquer. Il fait partie du match», nous a confié A. Bellanger.
Ses titres et références –escrimeur, maître d’armes, jeune retraité de la Marine Nationale– pourraient donner de ce presque quadragénaire une fausse image, pour qui aurait tendance à se fier à des idées et conceptions préconçues…
L’homme qui vous accueille avec dynamisme et convivialité respire un enthousiasme à la fois passionné et raisonné, et parle de son métier sportif avec le recul, la réflexion, l’analyse fine et fouillée d’un pédagogue.
Un métier… un sport… Bien plus en réalité : l’escrime et aussi tout un «monde» que les siècles ont façonné en un art et une tradition, presque une culture…