Le roi de Prusse Frédéric Le Grand avait l’habitude de travailler fort tard après le souper. Ce soir-là pourtant, particulièrement fatigué, il dit à son secrétaire qu’il allait se coucher.
«Mais sire, il y a des dossiers urgents à voir!» lui répondit celui-ci. Le monarque déclara qu’il se lèverait tôt le lendemain pour les étudier.
A son jeune valet de chambre, il donna ces recommandations:
«Demain, tu me réveilleras à 4 heures. Et pas de pitié, il faudra me tirer du lit, c’est un ordre. Compris?»
Le valet de chambre acquiesça, et le lendemain vint à l’heure indiquée pour réveiller son maître. Mais le roi ne voulut pas se laisser réveiller.
Le valet revint à la charge: «Maître, c’est l’heure.»
Le roi se redressa et lui dit: «Mais laisse-moi à la fin, je veux dormir encore un peu.»
Sans se laisser intimider par ces paroles, le jeune homme d’un geste brusque, arracha la couverture du lit. Le roi alors se mit franchement en colère:
«Mais tu es fou, qu’est-ce qui te prend, misérable?»
Le serviteur gardant toute son assurance répondit respectueusement:
«Majesté, pardonnez-moi, mais je ne puis faire autrement, j’obéis aux ordres de mon maître».
La mémoire revint alors au souverain qui répondit:
«Tu as parfaitement raison, il faut toujours obéir.»
Sa bonne humeur revenue, le roi se leva donc sans plus attendre.
Cette histoire passe pour être tout à fait véridique. Elle nous montre que parfois, le chemin que nous décidons de suivre, n’est pas toujours celui que nous suivons. Le jeune valet de chambre du roi avait du cran, il fit ce qui avait été décidé!
Avons-nous la même détermination pour suivre le chemin que nous savons être le bon? Ou préférons-nous temporiser, remettre à plus tard?
Dieu dans l’évangile nous propose un chemin clair, sûr, lumineux.
Mais pour que nous puissions le suivre, Dieu a envoyé son Fils, Jésus, le Christ, qui peut nous donner la force et l’aide dont nous avons besoin pour aller à Dieu, et recevoir de lui le pardon et l’assurance de la vie éternelle.
Jésus a dit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne va au Père (à Dieu) que par moi » (La Bible).
F.K.