C’est à 18 ans à peine que Michel enregistre son premier disque.
C’était en 1964. Le succès ne fut pas immédiat, mais il se fait connaître quand sa chanson «Chez Laurette» passa de nombreuses fois à la radio. On était en pleine période «Yéyé».

Cette chanson fut intégrée à la comédie musicale «Copain-Clopant» qui resta à l’affiche 6 mois durant. Le succès commença en 1966 lorsqu’il fit la première partie des «adieux à la scène» de Jacques Brel, avec 38 représentations à l’Olympia.
Dans les années 1970, il est au faîte de la célébrité. Argent, luxe, plaisirs sont son quotidien.

Une rupture sentimentale va rompre ce fragile équilibre. Le chanteur romantique est un homme désemparé. Il s’enfonce dans la déchéance : drogue, alcool, voyance et spiritisme. Il essaie de s’en sortir en faisant des cures de sommeil, des retraites monacales.

Une nouvelle rencontre, une double rencontre devrait-on dire, va lui permettre de remonter la pente. Il retrouve l’amour et surtout il découvre la foi.
C’est la fin de sept années de cauchemar. Michel Delpech témoigne de son itinéraire dans deux livres : «L’homme qui avait bâti sa maison sur du sable», et «J’ai osé la Foi».

Il expose sans détour le détail de sa découverte :
«Je recherchais quelque chose confusément, sans savoir quoi. Mais cette nuit-là, j’ai appelé le ciel du plus profond de moi-même. J’implorais Jésus – Dieu pour moi – de venir à mon secours
Lorsque plus rien sur terre ne peut vous retenir, et qu’en désespoir de cause, on se tourne vers Lui, le problème de la foi ne se pose plus, on l’a. Quand il n’y a plus que Dieu, Il se montre…»

Les dernières productions musicales du chanteur, atteint par un cancer, témoignent de son espérance, ses titres sont évocateurs : «Je suis à toi, accueille-moi mon père», «Je m’en vais là où brille la lumière».
Il est mort en janvier 2016. De même que l’artiste, tous ceux qui se tournent vers Dieu dans la repentance et la foi peuvent aussi entendre Jésus, le Christ, leur dire : «Je suis la Résurrection et la Vie, celui qui croit en Moi vivra quand même il serait mort» (La Bible).

F.K.