« Ne vous faites pas de mal en voulant vous faire du bien ».

Ce simple avertissement peut être pertinent en bien des domaines de l’existence.

Ainsi, à propos de la médecine, une analyse menée sur quelque 375 ordonnances montre que la prise de médicaments qui interagissent entre eux est très commune et parfois dangereuse. Et la revue « Que choisir » qui révèle ce danger souligne que 7 ordonnances sur 10 comportent au moins une interaction.

Sans nous étendre sur les exemples apportés, qui sont significatifs, retenons cependant l’appel à la prudence…

« Interaction », associations d’où naissent les problèmes… la conclusion peut être appliquée à beaucoup d’autres domaines de l’existence.

Prenons un exemple simple, fruit de l’expérience de générations de parents,

quand ceux-ci recommandent à leurs enfants de bien choisir leurs camarades et plus encore : amis,

cela peut paraître excessif,

mais les faits ont prouvé que nombre d’enfants et d’adolescents ont eu leurs manières de penser, de se comporter… changées par les influences de tel ou telle ou d’une bande…

Parfois ces fréquentations ont au contraire eu un effet bénéfique sur l’enfant…

Il suffit donc aux parents d’être attentifs, et voulant aider leurs enfants, de le faire avec compréhension et lucidité.

Mais ces « interactions » du milieu ou du groupe peuvent aussi s’exercer à tous les âges, et de nombreux cas de personnes ayant été entraînées dans l’alcoolisme, la drogue, ou le dévergondage des mœurs, pourraient être aussi cités.

« Dis-moi qui tu fréquentes,

et je te dirai qui tu es ».

Cet adage peut paraître trop absolu, mais né de l’observation attentive de générations, il s’est avéré et s’avère souvent juste.

Là encore dans ces deux aspects principaux :

le danger encouru…

ou les bienfaits reçus.

Il en est de même quant aux films, vidéos, émissions TV, réseaux sociaux et internet en général…, sans oublier les livres et revues…

Les « interactions » sont multiples et peuvent s’avérer redoutables, modifiant les pensées, les raisonnements, les perceptions de l’existence et la vie de ceux qui sont ainsi influencés…

Est-ce à dire qu’il faille vivre dans la crainte, la suspicion, le repli sur soi… ?

Non ! Mais être pleinement conscient que, à tous âges, on peut être perméable aux influences de l’environnement,

et ce, d’autant plus que certaines personnes, certaines organisations, quelles qu’en soient l’origine ou l’apparence, veulent imposer leur philosophie, leurs doctrines, leur présence…

Et il en est de politiques, d’obédience sectaire, lucratives, commerciales, ou autres… jusqu’à l’escroquerie!

Les moyens utilisés pour tenter d’assujettir « les corps et les âmes » – et les portefeuilles parfois – sont divers et très élaborés.

Ces actions, souvent dissimulées peuvent même venir de pays étrangers.

Vigilance donc, mais aussi ouverture de l’esprit, éveil aux réalités de notre temps, et aux multiples vecteurs d’information, de diffusion des idées, de la volonté de conquêtes…

Il faut donc user en toutes circonstances de bon sens, d’une saine réserve, de réflexion,

acquérir les connaissances qui permettront de bien cerner les événements, les faits et les personnages,

d’autant plus que les « fake news », les fausses informations, abondent.

Dans le tourbillon des agitations et bruits de ce siècle, face aux vagues déferlantes des publicités, des propositions diverses… il est nécessaire de faire preuve de… sagesse !

« Sagesse » !

Qui peut se targuer d’être sage ?

La Bible nous donne un conseil et cette promesse :

« Si quelqu’un dit manquer de sagesse, qu’il la demande à Dieu, et elle lui sera donnée. »

Une parole vraiment d’actualité et pleine d’encouragement.

Yvon Charles