Louis Le Fort exerçait la profession de forgeron et fabriquait des armes réputées.
Durant la guerre de Cent Ans, à l’issue d’un combat, un gardien de prison vint le voir et lui exposa son problème:
«La prison est pleine. Je vais être obligé de garder des prisonniers dans la cour. Fais-moi des chaînes très solides pour qu’ils ne puissent pas s’évader».
Justement, le forgeron venait de recevoir un métal particulièrement solide: «Je vais le tremper de telle manière que personne ne pourra rompre mes chaînes». Il tint si bien ses promesses, que tous reconnurent l’excellente qualité de son travail.
Plus tard, cet artisan fut accusé de trahison, et se retrouva lui-même en prison. Examinant les chaînes qui le retenaient prisonnier, il s’écria:
«Hélas, ce sont mes propres chaînes! Si j’avais su que je travaillais pour mon malheur, je les aurais faites autrement!»
Travailler à sa perte, mais n’est-ce pas là ce que font bien des hommes? En vivant selon leurs envies, sans respect des autres et de la simple sagesse, ils se forgent des chaînes, qui peuvent avoir des noms divers: alcool, drogue, violence, orgueil, mensonge… Ces chaînes-là sont aussi solides que celles de Louis Le Fort. Mais ces liens, il en est un qui peut les briser. Il est venu à notre rencontre pour cela, pour nous libérer de nos passions, de nos péchés.
Ces chaînes invisibles mais bien réelles, seul Jésus, le Christ, peut les rompre.
La Bible déclare qu’il est venu sur terre pour donner sa vie, en portant nos fautes et notre condamnation, afin que nous soyons graciés devant Dieu. Ainsi tous ceux qui, dans une prière du cœur, viennent à lui dans la repentance et la foi, reçoivent de lui le pardon et la libération de leurs chaînes, de l’emprise du péché.
Le message de Noël, qui s’adresse à tous ici bas, c’est que «Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle »(La Bible).
F.K.