Edmilson de Moraes comme beaucoup de petits Brésiliens, passait tout son temps à jouer au foot, espérant être remarqué, devenir un grand joueur, et ainsi sortir de la misère en gagnant beaucoup d’argent. Son rêve sembla commencer à se réaliser quand, en 1991, son grand frère le fit entrer dans un petit club régional. C’était un bon début.
Malheureusement, ce club connut des difficultés et ne put le garder. Était-ce la fin de ses espoirs ? Non, puisqu’il devint plus tard champion du monde avec le Brésil (2002), triple champion de la Ligue1 avec l’Olympique Lyonnais (2002, 2003, 2004), champion d’Espagne en 2005 et 2006. Comment est-il arrivé là ? Il avait été accepté dans l’équipe junior du Sao-Paulo FC, avec laquelle il remporta plusieurs titres, et fut choisi pour faire partie de la sélection brésilienne junior, puis passa dans l’équipe professionnelle et reçut un contrat définitif. Mais son plus grand titre, c’est par le moyen d’un autre joueur, Edson, qu’il l’a acquis.
C’est en 1993 qu’Edson l’introduisit dans son club. Il devint professionnel au XV de Jau, puis rejoignit le Sao-Paulo FC. Edson était chrétien, et témoignait volontiers de sa foi auprès de ses camarades. Edmilson ne voulait pas se laisser entraîner, il avait sa religion disait-il. Ses parents l’avaient instruit dans la doctrine chrétienne. Pourtant, sans en avoir l’air, il écoutait tout ce qu’Edson disait à ses camarades, et s’interrogeait sur le sens de sa vie.
Finalement il accepta d’assister à un office, et réalisa qu’il n’avait de chrétien que le nom. Il comprit qu’il lui fallait faire une démarche personnelle pour remettre sa vie entre les mains du Dieu créateur, acceptant Jésus son Fils, le Sauveur, comme son guide :
« Je l’ai fait ce jour-là, demandant à Dieu de changer ma vie… Par la lecture de la Bible et avec l’aide d’Edson, les choses ont commencé à changer dans tous les domaines de mon existence. En particulier, le Seigneur m’a libéré de l’alcool… Je suis reconnaissant envers Dieu parce qu’il m’a libéré de l’emprise du péché, et je suis devenu son enfant, c’est mon plus grand titre».
Bien sûr tout n’a pas été facile pour Edmilson, il a connu des difficultés, des hauts et des bas, mais aujourd’hui il sait qu’il a fait le bon choix : «Je suis une personne heureuse, non seulement à cause de ma réussite professionnelle, mais à cause de la bonté de Dieu manifestée envers moi… Je ne parle pas d’une religion, mais du Dieu qui a créé le ciel et la terre, et qui a un plan pour chaque vie».
Ce vrai bonheur du joueur de football, tous peuvent le découvrir en Jésus le Fils de Dieu, qui déclare à tous les hommes «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père (à Dieu) que par moi» (La Bible).